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Rayonnement infrarouge, vitrage chauffant et déperditions thermiques
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Vitrages chauffants, émission de rayonnement infrarouge et déperditions thermiques
Vous trouverez ici un article complet sur l’état de l’art de la technologie du vitrage chauffant (avantages-inconvénients, principes techniques, données usuelles, principaux acteurs, etc.).
Selon Mr Ballay de la société d’ingénierie Syselia (www.syselia.com), spécialisée dans les vitrages actifs, on ne peut pas affirmer que le vitrage chauffant se comporte comme un radiateur infrarouge en émettant du rayonnement.

Il est donc faux de dire qu’un vitrage chauffant se comporte comme un radiateur infrarouge. Contrairement aux vitrages chauffants, le radiateur infrarouge est constitué d’un isolant sur l’arrière afin de limiter au maximum le rayonnement par l’arrière, et forcer le rayonnement infrarouge vers l’avant. D’autre part, pour réellement émettre de l’infrarouge (en quantité suffisante pour être appelé radiateur rayonnant/infrarouge), la façade du radiateur doit être portée à 70°C de température. En effet, la température de surface est un des facteurs importants pour l’émission d’infrarouges lointains.
Les études réalisées par Syselia sur des modules de simulation démontrent que la part de rayonnement produite par des vitrages chauffants est de l’ordre de 60% pour la partie radiative (rayonnement) et 40% pour la partie convective. Ce sont des valeurs proches de celles d’un plancher chauffant.
Pour le vitrage chauffant, l’augmentation de la température de surface du verre est un inconvénient en l’absence d’isolant. En effet, plus on chauffe le vitrage (pour maximiser le rayonnement), plus les déperditions sont importantes, donc plus on « chauffe l’extérieur ». Explications. En moyenne, un double vitrage représente un coefficient Ug de 1,1 W/m²K. L’Ug mesure la quantité d’énergie perdue entre le vitrage intérieur et le vitrage extérieur. Par exemple, avec un Ug de 1 W/m²K, un vitrage d’ 1 m² perd 1 W pour une différence d’ 1°C entre les parois extérieures et intérieures. Soit 24 Wh (en 24h). Aussi, entre un vitrage à 20°C (température d’un plancher chauffant) et un vitrage à 40°C, les déperditions seront 2 fois plus importantes.
Dans l’exemple ci-après, si la température extérieure est de 0°C et que la température de surface du vitrage est portée à 40°C alors les déperditions sont de 40x24Wh = 960 Wh.
L’ordre de grandeur est une perte qui représente environ 10% de la puissance du vitrage (40W/m² pour un vitrage d’une puissance de 400w/m²).
Pour éviter ce désagrément, le triple vitrage est souvent une excellente option désormais proposée par les constructeurs (Ug jusqu’à 0.5 W/m²K).
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